Paul Toussaint...
Mon grand-oncle, garde-champêtre de Charmes-la-Côte, dans le journal !
J'ai trouvé dans L'Écho Toulois, journal du samedi 1er février 1936, un petit article sur Charmes-la-Côte où le journaliste parle de mon grand-oncle, mais sans le nommer. Il est néanmoins question de Paul Toussaint (06 juin 1907 - 14 décembre 1961), frère de ma grand-mère et parrain de baptême de ma mère, c'est certain ! Ce genre de document, découvert d'une manière véritablement inattendue, me rend complètement contenté pour un moment dans mon entreprise généalogique !
Paul Toussaint.
Archives familiales.
Paul Toussaint à Charmes-la-Côte, avec sa mère, Marie Toussaint née Pagel, mon arrière-grand-mère.
Archives familiales.
Paul Toussaint à Charmes-la-Côte (au premier plan, à gauche). Écossage des petits pois, été 1928 ? Nous pouvons identifier : Marie Mathieu, future épouse Lecler (au premier plan, au centre) ; Berthe Nussbaumer née Doré (au second plan, à gauche) ; Marie-Louise née Doré, soeur de Berthe Nussbaumer (au second plan, en deuxième position) ; Élisabeth surnommée « La Bébeth », fille de Marie-Louise née Doré, future épouse Kuntz (au second plan, en troisième position) ; Madeleine Nussbaumer, fille de Berthe Nussbaumer, future épouse Charolles (au second plan, en quatrième position) ; Henri Mathieu (au second plan, en cinquième position) ; Jeanne Mathieu, future épouse Didier (au second plan, en sixième position) ; Marie Toussaint née Pagel, mère de Paul Toussaint, peut-être enceinte de ma grand-mère, Simone (au premier plan, à droite).
Archives familiales.
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Charmes-la-Côte
Cambrioleur surpris
Samedi, vers 1h., des habitants de Charmes surprirent un individu qui cambriolait les troncs de l'église et réussirent à l'appréhender.
Pendant l'absence du garde champêtre qui téléphonait à la gendarmerie, le cambrioleur prit la fuite, mais fut rapidement rejoint et gardé à vue.
Cet individu, Joseph Martin, 50 ans, sans domicile fixe, fut trouvé porteur d'un tournevis et de glu ; une somme de 15 fr. environ avait été dérobée dans les troncs.
Interrogé par les gendarmes sur la provenance d'une autre somme de 25 frs. qu'il possédait, Martin déclara qu'il avait pris trois lièvres au collet et qu'il les avait vendus à des mariniers de passage à Nancy.
Procès-verbal a été dressé pour le vol avec effraction et délit de chasse.
Vol de légumes
Les nommés Jules Génin et Mazelin Marcel, demeurant à Domgermain, ont été surpris au moment où ils faisaient la cueillette de choux de Bruxelles dans un champ situé au lieudit « Saucy » et appartenant à M. Raymond Didier.
Interrogés par les gendarmes, les deux maraudeurs ont reconnu les faits.
Procès-verbal a été dressé.
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« Le Parrain Paul », comme maman le nommait, était le garde-champêtre du village, succédant à Camille Mathieu. Le garde-champêtre, le « ban-ward » en patois ou le « bangarde », un agent de police assermenté par la commune en somme, était également le sonneur des cloches de l'église, pour annoncer les messes, ainsi que l'afficheur et l'appariteur, équipé de son tambour et de son képi, pour annoncer les différents évènements municipaux dans chaque rue. « Avis à la population... » Aussi, il était viticulteur-cultivateur aux yeux de l'administration... Paul voulait devenir gendarme, mais au moment de signer, Marie Toussaint se serait mise à pleurer parce qu'elle ne voulait pas le voir quitter ses proches et son village de Charmes-la-Côte. Il n'a donc pas signé !
Paul Toussaint, tambour-appariteur.
Archives familiales.
Paul Toussaint, tambour-appariteur.
Passage d'un film sur Charmes-la-Côte donné par Simone Stirchler née Migot.
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Paul Toussaint a fait son service militaire à Lunéville (54), comme cavalier dans le 8e Régiment de Dragons, incorporé le 16 novembre 1927 et libéré le 30 avril 1929. Le Lieutenant Colonel de Froidefond des Farges lui a remis son certificat de bonne conduite le 04 avril 1929.
Paul Toussaint au service militaire (au premier rang, en quatrième position). Les « conscrits de Charmes-la-Côte ». Nous pouvons identifier : Charles Weyrich (au deuxième rang, en troisième position) ; Marcel Noël (au deuxième rang, en quatrième position) ; Lucien Thiébault (au premier rang, en première position).
Archives familiales.
Paul Toussaint au service militaire (au premier rang, en quatrième position). « Percent » ou « Père Cent », cent jours avant la quille, hiver 1929 ?
Archives familiales.
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Paul Toussaint a été rappelé à la mobilisation générale le 18 mai 1940. Caporal dans la 5e Compagnie de passage C.M. 204 (Dépôt d'Infanterie 204) à Saint-Nicolas-de-Port, il a été capturé à Remiremont (88) le 20 juin 1940, emmené en Allemagne, à Moosburg-an-der-Isar, à 60 kilomètres au nord-est de Munich (Bavière), au Stalag VII A, Kommando 1781, emprisonné à Pfaffenhofen-an-der-Ilm dans une ferme et forcé au travail. Son numéro de prisonnier était le 53.829. Des amis de galère : le R. Joannès de Vathiménil (54) ; le Paul Grandmaires de Lignéville (88) qui le surnommait Popol ; et le vieux Bailly ou Lebailly. Paul Toussaint a été libéré le 30 avril 1945 par les Américains et il est arrivé en France, à Sarrebourg (57), le 29 mai 1945.
Paul Toussaint, prisonnier de guerre en Allemagne, au centre.
Archives familiales.
Paul Toussaint, prisonnier de guerre en Allemagne, à droite.
Archives familiales.
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Carpinien